Aluminium (capsules de sodas recyclées) et fil de cuivre, 449,6 x 1.000,8 cm environ.capsules de sodas
dimanche 10 septembre 2017
oeuvre N°5 troisième : El Anatsui, La Peau de la terre (Earth’s Skin), 2007
El Anatsui, La Peau de la terre (Earth’s Skin), 2007
Aluminium (capsules de sodas recyclées) et fil de cuivre, 449,6 x 1.000,8 cm environ.capsules de sodas
Aluminium (capsules de sodas recyclées) et fil de cuivre, 449,6 x 1.000,8 cm environ.capsules de sodas
Oeuvre N°4 troisième: Mohamed Bourouissa, I'm Smilling And I'm Acting Nothing Wrong, 2015
Mohamed Bourouissa, I'm Smilling And I'm Acting Nothing Wrong, 2015.
29 Tirages argentiques sur capot de voiture
Dimensions variables (vue de deux installations différentes)
Sur des éléments de carrosserie, capots et portières de voiture, des images
photographiques se devinent. Des images de rues, de jeunes adolescents sur des
chevaux, des portraits, des scènes du quotidien à priori banales prennent place sur des
supports qui habituellement ne côtoient pas le champ artistique. L’artiste met en place un
procédé expérimental de tirage argentique pour développer directement ses négatifs à la
surface des éléments de carrosserie.
Ici le support ne s’efface pas au profit du sujet représenté. Les capots et les portières de
différentes couleurs se transforment en sculpture et disputent difficilement leur présence
avec les images qu’ils accueillent.
Lors d’un voyage à Philadelphie, l’artiste a réalisé une série de photographie de la ville, de
l’architecture et des habitants de Fletcher Street, quartier défavorisé du nord de Philadelphie.
Habités par les classes sociales aisées jusque dans les années 1950, ces quartiers qui
comptent de nombreuses écuries sont réhabilités à l’initiative des citoyens. Un club
d’équitation, le fletcher urban riding club, donne la possibilité aux enfants et aux adolescents
de pratiquer l’équitation.
Ces cavaliers d’un nouveau genre s’emparent ponctuellement des rues de Philadelphie se
transformant en cowboys des temps modernes. Dans cette mégapole, où la voiture a depuis
longtemps remplacé le cheval, l’anachronisme de ces scènes produit un certain amusement.
Ici la figure du cowboy perd ses attributs traditionnels: le mâle à la peau clair s’efface au
profit de figures d’adolescents noirs. Les baskets et les tee-shirts ont remplacé les santiags
et les chemises à carreaux.
Oeuvre N°3 Troisième : Doris Salcedo, Atrabiliarios, 1992-2004
Doris Salcedo, Atrabiliarios, 1992-2004
vue de l'installation au musée d'art moderne de New York.
chaussures, mur, bois, fibres animale.
vue de l'installation au musée d'art moderne de New York.
chaussures, mur, bois, fibres animale.
Les chaussures insérées dans des cavités dans les murs de l'espace d'exposition sont dissimulées à moitié par des couches semi-opaques de peaux animales grossièrement cousues avec un fil chirurgical. Ces niches sont des portraits de desaparecidos - les «disparus»- comme sont souvent appelées les victimes de la guerre civile colombienne. Pour ces disparus, leur chaussure peut être le seul moyen d'identification possible. L'image des chaussures à peine visible à travers la peau représente des victimes sujettes à l'effacement. C'est aussi le souvenir flou du traumatisme vécu par les membres de la famille survivants. Mais d'une certaine façon, cet effacement, questionne de manière générale la mémoire et la manière dont nous construisons une mémoire commune (commémoration) des événements collectifs traumatisants.
Oeuvre N°2 troisième : Henrique Oliveira, Baitogogo dessin, 2013
Henrique Oliveira, Baitogogo, 2013.
Croquis préparatoire et deux vues de l'installation.
Croquis préparatoire et deux vues de l'installation.
Sous la forme d’une sculpture spectaculaire, envahissante et gordienne, Henrique Oliveira joue avec l’architecture du Palais de Tokyo pour en faire surgir une oeuvre qui joue avec le végétal et l’organique. Le bâtiment lui-même semble être la matrice qui a donné naissance à ce volume en bois de « tapumes », matériau utilisé en particulier dans les villes au Brésil pour construire les palissades de chantier.
Prenant la forme de peintures, sculptures ou installations, l’art hybride d’Henrique Oliveira convoque à la fois l’urbanisme et le végétal, l’organique et le structurel, mais aussi l’art et la science à travers des compositions où l’inattendu génère un univers teinté de fantastique.
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